Un bodybuilder bernois face à un refus de complémentaire : Sanitas remet en question sa taille

Imaginez la scène : un bodybuilder bernois, en pleine forme, se tient devant un conseiller d’assurance avec son dossier de demande de complémentaire santé. Son torse imposant et sa détermination sont palpables. Pourtant, à sa grande surprise, Sanitas rejette sa demande, prétextant que sa taille et sa masse musculaire représentent un risque accru. Cette discrimination insidieuse, basée uniquement sur une caractéristique physique, soulève des questions profondes sur l’équité et l’inclusivité des systèmes de santé. Le monde des assurances, censé assurer la protection et l’équité, révèle ici un biais troublant.

Un bodybuilder de Berne, bien connu pour ses performances et sa discipline, se trouve face à un défi inattendu : le refus de sa demande de complémentaire santé par l’assureur Sanitas. Le motif de ce refus soulève des interrogations sur les discriminations liées à la morphologie dans le monde des assurances. Cet article explore les détails de cette situation, les implications pour les athlètes et appelle à une réflexion plus large sur les critères de santé utilisés par les compagnies d’assurance.

Une demande de complémentaire santé refusée

Récemment, Hans, un bodybuilder résidant à Berne, a fait les gros titres après que Sanitas, une société d’assurances maladie suisse bien connue, a rejeté sa demande de couverture de complémentaire santé. Ce refus est motivé par ce que l’assureur décrit comme une « morphologie exceptionnelle » de Hans. En d’autres termes, la taille imposante et la musculature développée de Hans sont perçues comme des risques potentiels par l’assureur.

La morphologie en question

Hans est loin d’être un cas isolé dans le monde du bodybuilding. Ces athlètes passent d’innombrables heures à la salle de sport pour sculpter leur corps, suivant une alimentation stricte et des régimes de suppléments méticuleusement étudiés. Cependant, le stéréotype selon lequel une grande taille et une musculature développée induisent nécessairement des problèmes de santé est profondément ancré dans l’esprit de nombreux assureurs.

Sanitas justifie son refus par une prédisposition supposée à certaines pathologies, telles que les problèmes cardiaques ou les blessures musculo-squelettiques, chez les individus avec une masse musculaire considérable. Cependant, cette évaluation semble à la fois générale et simpliste, ignorant les particularités individuelles et les éléments de mode de vie.

Impact sur la communauté sportive

Le cas de Hans a suscité une vive réaction au sein de la communauté sportive, en particulier parmi les bodybuilders et les autres athlètes de haut niveau. Beaucoup considèrent que ce refus constitue une discrimination manifeste basée sur l’apparence physique. Les athlètes craignent que de tels critères non fondés puissent décourager les jeunes à s’engager sérieusement dans le sport de haut niveau, par peur de voir leurs efforts de santé et de fitness se retourner contre eux en matière de couverture d’assurance.

Il est crucial de noter que de nombreux bodybuilders suivent des protocoles de surveillance médicale stricte, démentant ainsi les préjugés sur leur santé. Ils effectuent des contrôles réguliers et travaillent souvent en étroite collaboration avec des professionnels de la santé pour maintenir un équilibre optimal.

Un appel à une révision des critères de santé

Face à cette situation, des voix s’élèvent pour demander une révision des critères de santé utilisés par les assureurs. L’histoire de Hans met en lumière la nécessité d’évaluations plus personnalisées qui prennent en compte non seulement la taille et la masse musculaire, mais aussi le mode de vie, les habitudes alimentaires, et les indicateurs de santé contemporains. Une stratégie de couverture d’assurance plus inclusive et équitable permettrait de mieux répondre aux besoins de tous les individus, qu’ils soient athlètes ou non.

Les consommateurs et les athlètes appellent à une plus grande transparence de la part des assureurs dans la formulation de leurs critères d’acceptation. Ils demandent également une sensibilisation accrue quant aux préjugés sur la santé, afin d’éviter que des hypothèses injustes ne conduisent à des refus inappropriés de couverture.

Perspective personnelle de Hans

Pour Hans, la déception est palpable. Dans une interview récente, il confiait : « Je passe ma vie à m’assurer que je suis en parfaite santé, mais voilà qu’on me pénalise pour ça. C’est absurde. » Sa frustration est partagée par beaucoup de ceux qui souffrent de discriminations similaires et soulèvent des questions importantes sur la manière dont la société perçoit la forme physique et la santé.

Hans envisage de faire appel de la décision de Sanitas et de mener cette bataille non seulement pour lui-même mais aussi pour tous les athlètes qui pourraient se retrouver dans une situation similaire. Il espère ainsi provoquer un changement dans les politiques d’assurance pour une plus grande équité.

Comments

  • No comments yet.
  • Add a comment